Mac Donald’s vient de lancer un jeu passionnant intitulé « le cadeau est dans la mac paille ». En achetant un menu best of, vous obtenez une mac paille qui contient peut-être l’un des cadeaux en jeu. Avant de déguster mon Big Mac (humm…), j’ai ouvert ma paille magique dont est sorti un beau billet de 10 euros. Sur le coup j'ai halluciné...bordel de merde, 10 euros qui tombent du ciel, comme ça, tout à coup, quelle aubaine...Que vais-je bien pouvoir offrir à ma chère Nicole avec cette somme coquette ? C’est la question que je me suis tout de suite posée. J’ai réfléchi quelques secondes et mon choix s’est finalement arrêté sur le petit livre admirable du Cardinal Journet, les sept paroles du Christ en croix, mon livre spirituel de chevet. Il s’agit d’une méditation sur le mystère de la rédemption, qui marie avec bonheur la théologie thomiste la plus rigoureuse et la mystique pure.
En voici la présentation :
« Sur la croix, moment décisif entre tous, le Christ a prononcé sept paroles que l’auteur de ce livre, grand théologien ( cf :et surtout thomiste d’exception) et grand contemplatif a méditées longuement, mot à mot. On sent que son commentaire a été tout entier écrit comme une prière, et l’auteur veut faire prier la passion de Jésus-Christ. Il nous fait entrer dans le mystère de la Rédemption, centre et fondement de tout le christianisme. Suprême manifestation de l’amour infini de Dieu, elle donne en effet son sens à l’existence personnelle du chrétien comme à la vision chrétienne de l’histoire.
Le livre de Charles Journet a été salué comme un chef-d’œuvre lors de sa parution, il y a plus de cinquante ans » (Livre de Vie)
Ce livre s’ouvre par une belle méditation sur le silence, les paroles du verbe, qui laisse entrevoir le drame que recèlent les dernières paroles du Christ :
« Le Verbe est une parole silencieuse. Les paroles même du Christ passible son entourées de silence. Elles naissent du silence où il désire habiter.
D’abord du silence de sa vie cachée. Venu pour annoncer la vérité à tous les temps du monde, voici qu’il ne parle que trois ans et se tait trente ans, alors que chacune de ses paroles pouvait illuminer le désespoir d’une vie humaine.
Puis des silences de sa vie ouverte. Après le baptême, « aussitôt, l’Esprit le pousse vers le désert ; et il reste dans le désert quarante jours, tenté par Satan, vivant avec les bêtes sauvages » (Marc, 1,13). Il est seul quand la samaritaine vient au puits de Jacob. Il aime à se retirer sur les hauteurs : « Il sortit dans la direction de la montagne pour prier. Et il passa la nuit à prier Dieu. Et lorsqu’il fit jour, il appela ses disciples. Et il en choisit douze qu’il choisit comme apôtres (Luc, VI, 12, 13). Lors de la première multiplication des pains, « ayant congédié les foules, il monta sur la montagne à l’écart pour prier. Le soir venu, il était seul en cet endroit » (matthieu, XIV, 23). A l’agonie, il s’éloigne des trois apôtres de la distance d’ « un jet de pierre environ ».
Ici-bas le silence est la condition des paroles vraies. Que valent les paroles qui n’enclosent pas de silence ? Elles sont feuilles mortes. Autant en emporte le vent.
Les sept paroles du Christ en Croix, achevées dans un grand cri, sont les toutes dernières de sa vie passible… » (p.17)
Charles Journet
Théologien suisse (Genève, 1891 — Fribourg, 1975). Il enseigna la théologie dogmatique au séminaire de Fribourg, de 1924 à 1968. Théologien thomiste et mystique (attiré par la Chartreuse, il a demandé que son corps repose dans le cimetière cartusien de La Valsainte - voir la dédicace des sept paroles du Christ : " Au plus cartusien des Carmels. AU CARMEL DU REPOSOIR où le silence de la montagne rend à chacune des paroles de Jésus ses résonnances infinies ") ; il est surtout connu pour son œuvre ecclésiologique monumentale : L'Église du Verbe Incarné.
Il fut élevé au cardinalat par Paul VI en 1965. Ami de J. Maritain, il avait fondé avec F. Charrière la revue Nova et Vetera en 1926. Il exerça une grande influence dans certains milieux intellectuels catholiques francophones (l'Église du verbe incarné, 1942-1958; le Mal, essai théologique, 1961).
En voici la présentation :
« Sur la croix, moment décisif entre tous, le Christ a prononcé sept paroles que l’auteur de ce livre, grand théologien ( cf :et surtout thomiste d’exception) et grand contemplatif a méditées longuement, mot à mot. On sent que son commentaire a été tout entier écrit comme une prière, et l’auteur veut faire prier la passion de Jésus-Christ. Il nous fait entrer dans le mystère de la Rédemption, centre et fondement de tout le christianisme. Suprême manifestation de l’amour infini de Dieu, elle donne en effet son sens à l’existence personnelle du chrétien comme à la vision chrétienne de l’histoire.
Le livre de Charles Journet a été salué comme un chef-d’œuvre lors de sa parution, il y a plus de cinquante ans » (Livre de Vie)
Ce livre s’ouvre par une belle méditation sur le silence, les paroles du verbe, qui laisse entrevoir le drame que recèlent les dernières paroles du Christ :
« Le Verbe est une parole silencieuse. Les paroles même du Christ passible son entourées de silence. Elles naissent du silence où il désire habiter.
D’abord du silence de sa vie cachée. Venu pour annoncer la vérité à tous les temps du monde, voici qu’il ne parle que trois ans et se tait trente ans, alors que chacune de ses paroles pouvait illuminer le désespoir d’une vie humaine.
Puis des silences de sa vie ouverte. Après le baptême, « aussitôt, l’Esprit le pousse vers le désert ; et il reste dans le désert quarante jours, tenté par Satan, vivant avec les bêtes sauvages » (Marc, 1,13). Il est seul quand la samaritaine vient au puits de Jacob. Il aime à se retirer sur les hauteurs : « Il sortit dans la direction de la montagne pour prier. Et il passa la nuit à prier Dieu. Et lorsqu’il fit jour, il appela ses disciples. Et il en choisit douze qu’il choisit comme apôtres (Luc, VI, 12, 13). Lors de la première multiplication des pains, « ayant congédié les foules, il monta sur la montagne à l’écart pour prier. Le soir venu, il était seul en cet endroit » (matthieu, XIV, 23). A l’agonie, il s’éloigne des trois apôtres de la distance d’ « un jet de pierre environ ».
Ici-bas le silence est la condition des paroles vraies. Que valent les paroles qui n’enclosent pas de silence ? Elles sont feuilles mortes. Autant en emporte le vent.
Les sept paroles du Christ en Croix, achevées dans un grand cri, sont les toutes dernières de sa vie passible… » (p.17)
Charles Journet
Théologien suisse (Genève, 1891 — Fribourg, 1975). Il enseigna la théologie dogmatique au séminaire de Fribourg, de 1924 à 1968. Théologien thomiste et mystique (attiré par la Chartreuse, il a demandé que son corps repose dans le cimetière cartusien de La Valsainte - voir la dédicace des sept paroles du Christ : " Au plus cartusien des Carmels. AU CARMEL DU REPOSOIR où le silence de la montagne rend à chacune des paroles de Jésus ses résonnances infinies ") ; il est surtout connu pour son œuvre ecclésiologique monumentale : L'Église du Verbe Incarné.
Il fut élevé au cardinalat par Paul VI en 1965. Ami de J. Maritain, il avait fondé avec F. Charrière la revue Nova et Vetera en 1926. Il exerça une grande influence dans certains milieux intellectuels catholiques francophones (l'Église du verbe incarné, 1942-1958; le Mal, essai théologique, 1961).