Terminator 3 - La revanche des machines
C’est toujours avec intérêt qu’on peut regarder le dernier film d’une série qui a captivé les jeunes durant une décennie. Toutes les générations ont eu droit à leur Terminator. Le dernier apporte quelques éclairages sur la catastrophe qui doit jaillir et qui jaillit en effet. Peut-être faut-il voir dans cette précision ultime une volonté de clore ce qui constitue désormais une trilogie ?
Pour tuer John Connor (Nick Stahl), qui deviendra le leader de la résistance, les robots, nouveaux maîtres du monde après la guerre nucléaire, décident une nouvelle fois d’envoyer une machine dans le passé. Incarnée par une jolie créature (Kristanna Loken), le T-X est une machine encore plus performante. Pour cette raison, les humains envoient une machine qui a déjà fait ses preuves : le Terminator (Arnold Schwarzenegger), machine dépassée au caractère insensible. Il mène tout au long du film une lutte acharnée contre le retors T-X. Il parvient à sauver John Connor et l’une de ses anciennes compagnes, la réticente Kate Brewster (Claire Danes). Si le couple parvient à se réfugier, c’est moyennant un mensonge du Terminator. Croyant découvrir un système susceptible d’éviter la conflagration atomique, le couple tombe sur un abri anti-atomique présidentiel d'où partira la résistance des humains.
La guerre nucléaire a bien lieu. Le couple assiste impuissant à la destruction de l’humanité.
Le scénario n’a rien d’original (scènes d’action identiques), même si l’on sent la volonté de ne plus donner aux héros une victoire absolue. Le film use d’effets spéciaux pour nous donner des poursuites de plus en plus longues et spectaculaires. Enfin, Schwarzenegger reste relativement jeune (l’acteur est né en 1946) : une prouesse du lifting informatique…
Pour tuer John Connor (Nick Stahl), qui deviendra le leader de la résistance, les robots, nouveaux maîtres du monde après la guerre nucléaire, décident une nouvelle fois d’envoyer une machine dans le passé. Incarnée par une jolie créature (Kristanna Loken), le T-X est une machine encore plus performante. Pour cette raison, les humains envoient une machine qui a déjà fait ses preuves : le Terminator (Arnold Schwarzenegger), machine dépassée au caractère insensible. Il mène tout au long du film une lutte acharnée contre le retors T-X. Il parvient à sauver John Connor et l’une de ses anciennes compagnes, la réticente Kate Brewster (Claire Danes). Si le couple parvient à se réfugier, c’est moyennant un mensonge du Terminator. Croyant découvrir un système susceptible d’éviter la conflagration atomique, le couple tombe sur un abri anti-atomique présidentiel d'où partira la résistance des humains.
La guerre nucléaire a bien lieu. Le couple assiste impuissant à la destruction de l’humanité.
Le scénario n’a rien d’original (scènes d’action identiques), même si l’on sent la volonté de ne plus donner aux héros une victoire absolue. Le film use d’effets spéciaux pour nous donner des poursuites de plus en plus longues et spectaculaires. Enfin, Schwarzenegger reste relativement jeune (l’acteur est né en 1946) : une prouesse du lifting informatique…
Rencontre avec le Dragon
Le jeune Félix (Nicolas Nollet), émerveillé par un livre, est à la recherche de son personnage favori, le chevalier Guillaume de Montauban (Daniel Auteuil). Il trouve ce dernier, devient son écuyer et entame un long périple. Il découvre la nature humaine, loin des épopée héroïques et des légendes attractives. Guillaume, à la recherche d’Hugues de Pertuys (le comique Titoff) dont la tête est mise à prix par le pape, doit affronter la concurrence du perfide Mespoulède (Gilbert Melki)… Notre groupe tombe sur une abbesse, Gisela von Bingen, incarnée par la belle Emmanuelle Devos… Le film n’est pas seulement une histoire linéaire : il semble émaillé de digressions qui rappellent aux hommes la vanité de leur transgression.
Le film est un peu long et certaines scènes donnent parfois une impression de lourdeur. Quant aux reconstitutions, elles rappellent davantage les défilés de mode futuriste d’un couturier plus ou moins « allumé » que les parades médiévales. Cependant, le film met bien en avant l’atmosphère religieuse de l’époque. Les protagonistes sont imprégnés d’une foi qui les accompagnent dans leurs actes quotidiens. Enfin, le paysage est magnifique : les actions se passent surtout à la montagne dans des décors naturels et grandioses.
Le film est un peu long et certaines scènes donnent parfois une impression de lourdeur. Quant aux reconstitutions, elles rappellent davantage les défilés de mode futuriste d’un couturier plus ou moins « allumé » que les parades médiévales. Cependant, le film met bien en avant l’atmosphère religieuse de l’époque. Les protagonistes sont imprégnés d’une foi qui les accompagnent dans leurs actes quotidiens. Enfin, le paysage est magnifique : les actions se passent surtout à la montagne dans des décors naturels et grandioses.
Le coût de la vie
Avec une brochette d’acteurs de talents (Claude Rich, Vincent Lindon, Fabrice Luchini, etc…), ce film met en scène plusieurs destins qui se croisent. Un restaurateur aux prises avec ses difficultés financières ; une jeune fille en révolte ; un patron froid et impitoyable ; un cadre narcissique et radin affrontant ses camarades…
Le film est fidèles aux grandes fresques psychologiques françaises. Les protagonistes évoluent dans un monde cruel et se heurtent autant à la dureté des autres qu’à leurs propres défauts. Chaque milieu révèle son propre égoïsme. Le coût de la vie, sil il n’est pas un grand film, offre néanmoins l’avantage de donner des personnages incarnés par des comédiens parfaitement adéquats. Le véritable héros est en réalité l’argent qui tourmente et obsède. Faut-il voir dans le film une subtile métaphore de la marchandisation des rapports sociaux ? Les relations humaines seraient-elles désormais encastrées dans les rapports économiques ? Le cinéma peut traduire à sa manière cette perspective d’une société condamnée à n’être que l’auxiliaire du marché…
Le film est fidèles aux grandes fresques psychologiques françaises. Les protagonistes évoluent dans un monde cruel et se heurtent autant à la dureté des autres qu’à leurs propres défauts. Chaque milieu révèle son propre égoïsme. Le coût de la vie, sil il n’est pas un grand film, offre néanmoins l’avantage de donner des personnages incarnés par des comédiens parfaitement adéquats. Le véritable héros est en réalité l’argent qui tourmente et obsède. Faut-il voir dans le film une subtile métaphore de la marchandisation des rapports sociaux ? Les relations humaines seraient-elles désormais encastrées dans les rapports économiques ? Le cinéma peut traduire à sa manière cette perspective d’une société condamnée à n’être que l’auxiliaire du marché…