Avant de lire ces quelques lignes, prenez le temps chers lecteurs d'écouter cette superbe prière de Paul Claudel à Marie....
Notre Dame du Perpetuel Secours : Selon de nombreux historiens, cette image serait une réplique partielle de la Madone dite de saint Luc, l’évangéliste. Pendant longtemps elle fut en grande vénération dans l’île de Crète. Au XVe siècle, l'île fut envahie par les Turcs. Beaucoup d’habitants s’enfuirent. L’un d’eux prit la sainte image, s’embarqua avec son trésor pour l’Italie et se rendit à Rome.
Dans plusieurs apparitions, la sainte Vierge fit savoir qu’elle voulait être honorée dans cette ville. Elle dit son nom : «Notre-Dame du Perpétuel Secours», et désigna l’endroit où elle voulait des hommages : l’église Saint-Mathieu. Elle y demeura pendant trois siècles et fut l’objet d’une grande vénération.
À l’époque de la Révolution française, l’église Saint-Mathieu fut détruite. L’image bénie disparut avec le sanctuaire. C’était en 1798.
En 1863, des circonstances manifestement providentielles la firent retrouver. Le souverain pontife Pie 1X voulut alors que la sainte Vierge, sous son titre si beau, fut honorée dans l’église des pères rédemptoristes, l’église Saint Alphonse, qui se trouve précisément sur l’ancien emplacement de l’église Saint Mathieu. En remettant l’image au supérieur général des rédemptoristes, le pape Pie 1X lui dit : «Prenez bien soin que Notre Dame du Perpétuel Secours soit connue et vénérée, car cette Madone doit sauver le monde».
Lors de la cérémonie d’installation du tableau de Notre Dame dans l’église Saint Alphonse, on fut témoin de deux guérisons miraculeuses, celle d’un garçon de quatre ans et celle d’une fillette de huit ans.
Depuis lors plusieurs faveurs spirituelles et temporelles furent enregistrées et le culte de Notre Dame du Perpétuel Secours connut une expansion extraordinaire.
DESCRIPTION DE L’IMAGE
L’image originale est une peinture sur bois, de style byzantin. Sur un fond d’or éclatant, apparaît la Vierge Marie portant, sur son bras gauche, l’Enfant Jésus. Un voile bleu foncé couvre sa tête que ceint une riche couronne. Sur la partie supérieure du voile, apparaît une étoile rayonnante. Au-dessus de la Madone, on lit ces cinq lettres grecques : MR, THU, lettres initiales et finales des mots qui signifient Mère de Dieu.
L’Enfant Jésus est dans les bras de sa Mère. Mais, au lieu d’arrêter son regard sur elle, il rejette la tête un peu en arrière et tourne les yeux vers l’objet qui met sur son doux visage un sentiment de frayeur. Ses deux petites mains serrent la main droite de sa Mère comme pour implorer sa protection. Il se rejette si vivement vers elle que sa sandale du pied droit se détache et n’est plus retenue que par une courroie.
Au-dessous de son épaule, on lit ICXC : Jésus Christ.
La pose de l’Enfant Jésus, le sentiment d’effroi peint dans ses traits, s’expliquent par la présence de deux archanges placés au-dessus de lui et portant les instruments de sa future passion : à sa gauche, l’archange Gabriel (OARG); à sa droite, l’archange Michel (OARM).
EXPLICATION DE L’IMAGE
Par la scène émouvante qu’il offre à nos regards, cet antique tableau nous suggère de salutaires enseignements :
L’élan de Jésus vers sa Mère, témoin du même spectacle, et la tendre et confiante pression de leurs mains unies, nous disent que Marie fut pleinement associée par son divin Fils, dès avant le Calvaire, à ses souffrances et à son œuvre de rédemption.
Jésus, de son côté, en se réfugiant dans les bras de sa Mère, nous apprend que ce cœur maternel est notre refuge assuré, perpétuellement offert à nos craintes et à nos afflictions. Ses mains abandonnées entre les mains de Marie nous disent que celles-ci disposent de sa toute-puissance.
Par tout cet ensemble, Marie se montre à nous et nous est montrée par Jésus comme la Mère de Dieu, la Mère des hommes, celle qui, pour remplir sa mission providentielle, accepta la plénitude de la douleur et reçut la plénitude de l’amour et du pouvoir.
Tous ces titres de Marie ne se résument-ils pas dans ce beau nom qu’elle s’est donnée elle-même : Mère du Perpétuel Secours?
Pour assurer notre salut par ce perpétuel secours, il faut le demander par un perpétuel recours.
Notre Dame du Perpetuel Secours : Selon de nombreux historiens, cette image serait une réplique partielle de la Madone dite de saint Luc, l’évangéliste. Pendant longtemps elle fut en grande vénération dans l’île de Crète. Au XVe siècle, l'île fut envahie par les Turcs. Beaucoup d’habitants s’enfuirent. L’un d’eux prit la sainte image, s’embarqua avec son trésor pour l’Italie et se rendit à Rome.
Dans plusieurs apparitions, la sainte Vierge fit savoir qu’elle voulait être honorée dans cette ville. Elle dit son nom : «Notre-Dame du Perpétuel Secours», et désigna l’endroit où elle voulait des hommages : l’église Saint-Mathieu. Elle y demeura pendant trois siècles et fut l’objet d’une grande vénération.
À l’époque de la Révolution française, l’église Saint-Mathieu fut détruite. L’image bénie disparut avec le sanctuaire. C’était en 1798.
En 1863, des circonstances manifestement providentielles la firent retrouver. Le souverain pontife Pie 1X voulut alors que la sainte Vierge, sous son titre si beau, fut honorée dans l’église des pères rédemptoristes, l’église Saint Alphonse, qui se trouve précisément sur l’ancien emplacement de l’église Saint Mathieu. En remettant l’image au supérieur général des rédemptoristes, le pape Pie 1X lui dit : «Prenez bien soin que Notre Dame du Perpétuel Secours soit connue et vénérée, car cette Madone doit sauver le monde».
Lors de la cérémonie d’installation du tableau de Notre Dame dans l’église Saint Alphonse, on fut témoin de deux guérisons miraculeuses, celle d’un garçon de quatre ans et celle d’une fillette de huit ans.
Depuis lors plusieurs faveurs spirituelles et temporelles furent enregistrées et le culte de Notre Dame du Perpétuel Secours connut une expansion extraordinaire.
DESCRIPTION DE L’IMAGE
L’image originale est une peinture sur bois, de style byzantin. Sur un fond d’or éclatant, apparaît la Vierge Marie portant, sur son bras gauche, l’Enfant Jésus. Un voile bleu foncé couvre sa tête que ceint une riche couronne. Sur la partie supérieure du voile, apparaît une étoile rayonnante. Au-dessus de la Madone, on lit ces cinq lettres grecques : MR, THU, lettres initiales et finales des mots qui signifient Mère de Dieu.
L’Enfant Jésus est dans les bras de sa Mère. Mais, au lieu d’arrêter son regard sur elle, il rejette la tête un peu en arrière et tourne les yeux vers l’objet qui met sur son doux visage un sentiment de frayeur. Ses deux petites mains serrent la main droite de sa Mère comme pour implorer sa protection. Il se rejette si vivement vers elle que sa sandale du pied droit se détache et n’est plus retenue que par une courroie.
Au-dessous de son épaule, on lit ICXC : Jésus Christ.
La pose de l’Enfant Jésus, le sentiment d’effroi peint dans ses traits, s’expliquent par la présence de deux archanges placés au-dessus de lui et portant les instruments de sa future passion : à sa gauche, l’archange Gabriel (OARG); à sa droite, l’archange Michel (OARM).
EXPLICATION DE L’IMAGE
Par la scène émouvante qu’il offre à nos regards, cet antique tableau nous suggère de salutaires enseignements :
L’élan de Jésus vers sa Mère, témoin du même spectacle, et la tendre et confiante pression de leurs mains unies, nous disent que Marie fut pleinement associée par son divin Fils, dès avant le Calvaire, à ses souffrances et à son œuvre de rédemption.
Jésus, de son côté, en se réfugiant dans les bras de sa Mère, nous apprend que ce cœur maternel est notre refuge assuré, perpétuellement offert à nos craintes et à nos afflictions. Ses mains abandonnées entre les mains de Marie nous disent que celles-ci disposent de sa toute-puissance.
Par tout cet ensemble, Marie se montre à nous et nous est montrée par Jésus comme la Mère de Dieu, la Mère des hommes, celle qui, pour remplir sa mission providentielle, accepta la plénitude de la douleur et reçut la plénitude de l’amour et du pouvoir.
Tous ces titres de Marie ne se résument-ils pas dans ce beau nom qu’elle s’est donnée elle-même : Mère du Perpétuel Secours?
Pour assurer notre salut par ce perpétuel secours, il faut le demander par un perpétuel recours.