J'ai assisté hier à la première messe en rite tridentin à l'église Sainte Marie des Fontenelles, envahie pour l'occasion par des tradis endimanchés. Un photographe mal attentionné a immortalisé ma présence parmi la foule priante. Le gars assis au dernier rang, cerné par les nenfants, les berceaux, les papas chauves ou au poil ras, le gars un peu tendu, légèrement tremblotant, les mains serrées l'une contre l'autre, prêt à fuir, eh bien ce pauvre gars c'est moi....
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cf : L'article du Parisien (en attendant la recension de Nelly la semaine prochaine. Ce gros flemmard a eu "une panne de réveil" (excuse officielle) ) :
«ITE MISSA EST » : la messe est dite. Après s'y être longtemps opposé, Mgr Gérard Daucourt, l'évêque de Nanterre, a finalement autorisé la célébration, hier matin dans les Hauts-de-Seine, d'une messe en latin, conforme au missel en vigueur... en 1962. Elle a eu lieu à 9 h 30 en l'église Sainte-Marie des Fontenelles de Nanterre. Cette décision fait suite à plusieurs années de bras de fer entre l'évêché et les membres de l'association Paix liturgique, favorables à l'ancien rite. Plus de cinq cents personnes, dont beaucoup de jeunes parents (grrrr...) se sont massées hier dans la petite église […]
Il y a eu controverse car nous ne voulions pas créer une Eglise dans l'Eglise, explique le père Yvon Aybram, vicaire épiscopal chargé par l'évêque de célébrer hier matin la messe traditionnelle de Nanterre. L'évêque ne veut pas que l'on se batte autour de ce sujet et a donc pris une décision d'apaisement, mais il n'est pas question de généraliser cette pratique à toutes les églises du département. » Les membres de l'association Paix liturgique affirment ne pas chercher « la division ni la polémique » : « Nous n'imposons nos choix à personne, mais nous et nos enfants ne voulons être ni des parias ni des chrétiens de seconde classe. » L'association affirme que « près de 5 000 familles du diocèse ont marqué leur intérêt pour cette liturgie ». Des familles qui, pour suivre la messe traditionnelle, se rendaient jusqu'à maintenant dans des églises à Paris ou à Versailles. « C'est rétrograde au possible et ce n'est pas une affaire religieuse mais plutôt une manière de concevoir la société », estime un prêtre du département. « Je ne crois pas que ce soit un mouvement politique, tempère le père Aybram. Cela peut donner l'impression d'un retour en arrière, mais je constate que beaucoup de jeunes y sont favorables et ont découvert la foi par ce biais. Tous les gens qui le réclament ne sont pas des fanatiques, loin s'en faut. Mais, si cela devait aboutir à une scission de l'Eglise, nous ne poursuivrions pas l'expérience. »
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cf : L'article du Parisien (en attendant la recension de Nelly la semaine prochaine. Ce gros flemmard a eu "une panne de réveil" (excuse officielle) ) :
«ITE MISSA EST » : la messe est dite. Après s'y être longtemps opposé, Mgr Gérard Daucourt, l'évêque de Nanterre, a finalement autorisé la célébration, hier matin dans les Hauts-de-Seine, d'une messe en latin, conforme au missel en vigueur... en 1962. Elle a eu lieu à 9 h 30 en l'église Sainte-Marie des Fontenelles de Nanterre. Cette décision fait suite à plusieurs années de bras de fer entre l'évêché et les membres de l'association Paix liturgique, favorables à l'ancien rite. Plus de cinq cents personnes, dont beaucoup de jeunes parents (grrrr...) se sont massées hier dans la petite église […]
Il y a eu controverse car nous ne voulions pas créer une Eglise dans l'Eglise, explique le père Yvon Aybram, vicaire épiscopal chargé par l'évêque de célébrer hier matin la messe traditionnelle de Nanterre. L'évêque ne veut pas que l'on se batte autour de ce sujet et a donc pris une décision d'apaisement, mais il n'est pas question de généraliser cette pratique à toutes les églises du département. » Les membres de l'association Paix liturgique affirment ne pas chercher « la division ni la polémique » : « Nous n'imposons nos choix à personne, mais nous et nos enfants ne voulons être ni des parias ni des chrétiens de seconde classe. » L'association affirme que « près de 5 000 familles du diocèse ont marqué leur intérêt pour cette liturgie ». Des familles qui, pour suivre la messe traditionnelle, se rendaient jusqu'à maintenant dans des églises à Paris ou à Versailles. « C'est rétrograde au possible et ce n'est pas une affaire religieuse mais plutôt une manière de concevoir la société », estime un prêtre du département. « Je ne crois pas que ce soit un mouvement politique, tempère le père Aybram. Cela peut donner l'impression d'un retour en arrière, mais je constate que beaucoup de jeunes y sont favorables et ont découvert la foi par ce biais. Tous les gens qui le réclament ne sont pas des fanatiques, loin s'en faut. Mais, si cela devait aboutir à une scission de l'Eglise, nous ne poursuivrions pas l'expérience. »