Lecteurs, lectrices, j'ai décidé d'organiser le sondage autour d'une question délicate entre toutes : le mariage et l'impossibilité où se trouve le catho-tradi d'échapper aux contraintes du milieu. Selon l'abbé Bouchacourt, prêtre de la Fraternité Saint Pie X et docteur es mariages, « la cellule matrimoniale doit reposer sur une compatibilité naturelle. Aussi, il est d'une extrême importance que les époux soient issus du même milieu social et qu'ils aient reçu la même éducation... Non ce n'est ni de la mondanité, ni du snobisme mais du bon sens. S'il existe une différence trop grande entre les fiancés, mariés ils s'agaceront mutuellement et rougiront l'un de l'autre. L'époux doit être fier de son épouse et vice versa». Il s'expose à bien des désillusions le pauvre bougre qui débarque un beau jour dans ce milieu et qui, las du célibat, tente de contracter une amourette avec une tradinette. Il lui faudra vite réprimer ses velléités de séduction. Toutes ses manoeuvres de galanterie seront contrariées par les ennemis du Tendre. Il n'est pas jusqu'au flirt innocent , de catégorie 1 (simple effleurement de la bouche) qui ne soit honteusement prohibé. Car la tradinette ne flirte qu'avec son futur époux qui, communautarisme oblige, se revendique du même moule déprimant. Lui seul aura l'heur de flirter, et même de jouir d'un flirt de catégorie 2 (légères incursions de la langue dans la bouche). Par contre, s'il veut s'honorer d'un flirt de catégorie 3 (hum, hum..), il faudra qu'il se trouve une autre compagne, une jeune fille perdue de l'Eglise conciliaire par exemple. Mais revenons à notre pauvre bougre. Sa seule chance d'approcher la tradinette est de fréquenter les associations de jeunes traditionalistes ou d'aller en pèlerinage, mais il risque de se sentir bien esseulé aux milieu de tous ces jeunes issus du même milieu et ayant reçu la même éducation. Enfin s'il est sans le sou, il n'a qu'à aller se faire voir chez les grecs..
Poursuivons notre étude de texte. L'abbé Bouchacourt dans sa lettre aux fiancés affirme que, pour réussir son mariage, « il doit exister une réelle harmonie religieuse entre les futurs époux. Il est impensable d'envisager un mariage si les fiancés ne s'engagent pas à pratiquer ensemble leur religion dès le temps des fiançailles ». Il ajoute : « Fiancés, comprenez bien qu'il est de votre devoir d'aller à la messe chaque dimanche, de vous confesser et de communier régulièrement et cela, avant votre mariage. Si vous n'avez pas les mêmes convictions religieuses et la même analyse de la crise de l'Église, vous serez amenés tôt ou tard à vous opposer sur ces sujets et à vous disputer devant vos enfants qui risqueront d'en pâtir gravement. Dans un foyer on peut transiger sur beaucoup de choses, mais jamais sur l'attachement à la vérité catholique et à sa Tradition. Ainsi, par exemple, un fiancé ne peut absolument pas aller à la nouvelle messe pour faire plaisir à celle qu'il aime. Nous prêtres, voyons trop de parents malheureux pour avoir négligé cette condition pendant le temps de leurs fiançailles ». On atteint maintenant au sublime. Il est vrai que Mgr Williamson nous avait prévenu : le mariage estampillé FSSPX relève du « martyr sec », ce pendant du martyr sanglant auquel les traditionalistes sont destinés. Pour ceux que la vue du sang effraie, le mariage tradi a l'avantage de requérir peu de conditions pour être validé comme martyr :
· harmonie religieuse entre les époux
· même vision de la crise de l'Eglise
· attachement inconditionnel à la tradition catholique
Il s'ensuit que l'amour devient une donnée secondaire en regard de la fidélité à la tradition et, partant, à la FSSPX.
Enfin, je voudrais finir en citant une dernière fois l'abbé Bouchacourt qui insiste sur la nécessaire soumission de la femme. L'assimilation, à la fin du texte, de la tradinette à la ménagère chère aux experts en audimat est assez savoureuse et donne toute sa portée à ce texte.. :
« L'égalitarisme régnant piétine une autre vérité que je souhaiterais souligner. Il existe dans la famille une hiérarchie ; le père en est le chef et doit en être digne pour être respecté. Il saura associer son épouse à ses décisions et évitera de les prendre dans une solitude égoïste. L'épouse, quant à elle, sera soumise à son mari comme le demande saint Paul. Il ne s'agit pas là d'une obéissance servile mais d'une soumission librement consentie parce que voulue par Dieu. L'égalitarisme odieux, tel qu'il est proclamé aujourd'hui, est une des causes principales de divorce dans les familles car il est source d'indépendance, d'envie et de jalousie. L'époux est la tête du foyer et doit le rester; l'épouse en est le coeur. Dans un corps, la tête et le coeur ne sont pas égaux mais complémentaires et indissociables
Méfiez-vous dès maintenant, vous, les hommes, des ordinateurs domestiques qui vous absorbent trop et vous, les femmes, de ce maudit téléviseur qui empêche toute discussion familiale. Le manque de communication dans un foyer crée des fissures qui deviennent des crevasses puis ensuite des abîmes que le temps et les passions rendront infranchissables... »
Ma question-sondage est donc celle-ci :
La conception du mariage de l'abbé Bouchacourt vous paraît-elle :
1) Odieuse
2) Réaliste
3) De quoi se mêle monsieur l'abbé ?
Poursuivons notre étude de texte. L'abbé Bouchacourt dans sa lettre aux fiancés affirme que, pour réussir son mariage, « il doit exister une réelle harmonie religieuse entre les futurs époux. Il est impensable d'envisager un mariage si les fiancés ne s'engagent pas à pratiquer ensemble leur religion dès le temps des fiançailles ». Il ajoute : « Fiancés, comprenez bien qu'il est de votre devoir d'aller à la messe chaque dimanche, de vous confesser et de communier régulièrement et cela, avant votre mariage. Si vous n'avez pas les mêmes convictions religieuses et la même analyse de la crise de l'Église, vous serez amenés tôt ou tard à vous opposer sur ces sujets et à vous disputer devant vos enfants qui risqueront d'en pâtir gravement. Dans un foyer on peut transiger sur beaucoup de choses, mais jamais sur l'attachement à la vérité catholique et à sa Tradition. Ainsi, par exemple, un fiancé ne peut absolument pas aller à la nouvelle messe pour faire plaisir à celle qu'il aime. Nous prêtres, voyons trop de parents malheureux pour avoir négligé cette condition pendant le temps de leurs fiançailles ». On atteint maintenant au sublime. Il est vrai que Mgr Williamson nous avait prévenu : le mariage estampillé FSSPX relève du « martyr sec », ce pendant du martyr sanglant auquel les traditionalistes sont destinés. Pour ceux que la vue du sang effraie, le mariage tradi a l'avantage de requérir peu de conditions pour être validé comme martyr :
· harmonie religieuse entre les époux
· même vision de la crise de l'Eglise
· attachement inconditionnel à la tradition catholique
Il s'ensuit que l'amour devient une donnée secondaire en regard de la fidélité à la tradition et, partant, à la FSSPX.
Enfin, je voudrais finir en citant une dernière fois l'abbé Bouchacourt qui insiste sur la nécessaire soumission de la femme. L'assimilation, à la fin du texte, de la tradinette à la ménagère chère aux experts en audimat est assez savoureuse et donne toute sa portée à ce texte.. :
« L'égalitarisme régnant piétine une autre vérité que je souhaiterais souligner. Il existe dans la famille une hiérarchie ; le père en est le chef et doit en être digne pour être respecté. Il saura associer son épouse à ses décisions et évitera de les prendre dans une solitude égoïste. L'épouse, quant à elle, sera soumise à son mari comme le demande saint Paul. Il ne s'agit pas là d'une obéissance servile mais d'une soumission librement consentie parce que voulue par Dieu. L'égalitarisme odieux, tel qu'il est proclamé aujourd'hui, est une des causes principales de divorce dans les familles car il est source d'indépendance, d'envie et de jalousie. L'époux est la tête du foyer et doit le rester; l'épouse en est le coeur. Dans un corps, la tête et le coeur ne sont pas égaux mais complémentaires et indissociables
Méfiez-vous dès maintenant, vous, les hommes, des ordinateurs domestiques qui vous absorbent trop et vous, les femmes, de ce maudit téléviseur qui empêche toute discussion familiale. Le manque de communication dans un foyer crée des fissures qui deviennent des crevasses puis ensuite des abîmes que le temps et les passions rendront infranchissables... »
Ma question-sondage est donc celle-ci :
La conception du mariage de l'abbé Bouchacourt vous paraît-elle :
1) Odieuse
2) Réaliste
3) De quoi se mêle monsieur l'abbé ?