On pourrait poursuivre le diocèse de Paris pour escroquerie. Depuis des décennies l’argent des fidèles est détourné à des fins anti-chrétiennes et sert à organiser l’asservissement de l’Eglise à la puissance de l’Etat, des valeurs laïcistes, mondaines, pseudo-humanistes et démocratiques. C’est ainsi que ce dimanche une «Journée pour l’Institut Catholique» a été organisée pour promouvoir l’action néfaste d’une institution qui n’apporte rien : ni à ses étudiants formatés, ni dans le domaine de la transmission du savoir. A l’étranger, en Irlande par exemple, il n’est pas rare de découvrir dans les journaux des offres de postes émanant d’universités catholiques. Les critères de sélection sont d’abord ceux du mérite, de l’excellence, de l’adéquation du profil du candidat au poste proposé. Pour l’enseignement de la religion on ne va pas recruter un linguiste ; on ne va pas chercher à imposer un proche. Nos universités catholiques françaises, elles, qui auraient dû profiter de leur statut privé pour offrir une alternative crédible au système universitaire public, étatique, sous-financé (aucune création de poste pour 2008) ont choisi la voie de la facilité : distribuer des diplômes sur mesure, adaptés aux besoins immédiats de l’entreprise (dans ces conditions autant faire un IUT), jouant ainsi sur la peur du chômage, de l’exclusion, très prégnante chez les jeunes ; préparer aux concours d’Etat (pour grossir encore les effectifs déjà pléthoriques de la fonction publique …chapeau)… et pour cela renoncer à toute recherche, à tout enseignement de pointe.
Ces établissements privés nous permettent en outre de vérifier la permanence d’une tendance bien française : le copinage. Pour être recruté là-bas mieux vaut être franc-maçon, engagé dans les réseaux progressistes, voire un expert dans la «métonymie» ou la «synonymie» que chercheur ou auteur de travaux importants voués à la seule gloire du catholicisme.
Donc le diocèse de Paris, complice de cette supercherie, invitait ce dimanche les catholiques à «soutenir (financièrement) l’engagement de l’Eglise dans l’enseignement supérieur en offrant aux étudiants les moyens de se construire aussi bien intellectuellement que spirituellement» !!!
Bien entendu dans la page de présentation du site de l’ICP on ne trouve nulle part de mention à cette prétendue formation spirituelle. Le catholicisme d’ailleurs imprègne si peu ce lieu qu’il n’est pas rare de croiser des minettes qui, le printemps venu, arborent des jupes ultra-courtes, moulantes, au mépris de la décence la plus élémentaire. On voit ça qu’à la «Catho». Quant à l’exhibition de strings, il suffit de se rendre à leur bibliothèque «universitaire» pour être servi.
L'Institut Catholique a donc «besoin du soutien financier de donateurs pour continuer à assurer la qualité de sa mission» et le «lâcher de pétasses» comme dirait l’autre.
Pour co-financer aussi avec la Sorbonne les recherches sur la morphosyntaxe guillaumienne du nouveau Doyen de la Faculté des Lettres (mais aussi directeur de l’Ecole Doctorale, «Concepts et Langages» à Paris IV) ; pour financer des journées master, les «Mardis de la Mer et des Français», le salaire du titulaire de la Chaire «Ethique et Finance», dont la seule existence fait glousser de rire les journalistes des Echos et de La Tribune, la rénovation du «Salon des Théologiens» [la France n’a pas sorti un théologien digne de ce nom depuis cinquante ans mais au moins on a le salon], la «semaine de réflexion» autour de «l’amitié judéo-chrétienne», et aussi pour que les étudiants puissent continuer à bénéficier des lumières d’un Alain Vircondelet sur sa manière bien à lui de concilier la rebelle attitude, dans sa version catho, et le goût des cocktails mondains, etc..etc…
Ces établissements privés nous permettent en outre de vérifier la permanence d’une tendance bien française : le copinage. Pour être recruté là-bas mieux vaut être franc-maçon, engagé dans les réseaux progressistes, voire un expert dans la «métonymie» ou la «synonymie» que chercheur ou auteur de travaux importants voués à la seule gloire du catholicisme.
Donc le diocèse de Paris, complice de cette supercherie, invitait ce dimanche les catholiques à «soutenir (financièrement) l’engagement de l’Eglise dans l’enseignement supérieur en offrant aux étudiants les moyens de se construire aussi bien intellectuellement que spirituellement» !!!
Bien entendu dans la page de présentation du site de l’ICP on ne trouve nulle part de mention à cette prétendue formation spirituelle. Le catholicisme d’ailleurs imprègne si peu ce lieu qu’il n’est pas rare de croiser des minettes qui, le printemps venu, arborent des jupes ultra-courtes, moulantes, au mépris de la décence la plus élémentaire. On voit ça qu’à la «Catho». Quant à l’exhibition de strings, il suffit de se rendre à leur bibliothèque «universitaire» pour être servi.
L'Institut Catholique a donc «besoin du soutien financier de donateurs pour continuer à assurer la qualité de sa mission» et le «lâcher de pétasses» comme dirait l’autre.
Pour co-financer aussi avec la Sorbonne les recherches sur la morphosyntaxe guillaumienne du nouveau Doyen de la Faculté des Lettres (mais aussi directeur de l’Ecole Doctorale, «Concepts et Langages» à Paris IV) ; pour financer des journées master, les «Mardis de la Mer et des Français», le salaire du titulaire de la Chaire «Ethique et Finance», dont la seule existence fait glousser de rire les journalistes des Echos et de La Tribune, la rénovation du «Salon des Théologiens» [la France n’a pas sorti un théologien digne de ce nom depuis cinquante ans mais au moins on a le salon], la «semaine de réflexion» autour de «l’amitié judéo-chrétienne», et aussi pour que les étudiants puissent continuer à bénéficier des lumières d’un Alain Vircondelet sur sa manière bien à lui de concilier la rebelle attitude, dans sa version catho, et le goût des cocktails mondains, etc..etc…