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Extraits de l’entretien de Dominique Loiseau, la femme du grand chef retrouvé mort il y a quinze jours, un fusil de chasse à ses côtés. Source : Paris Match ( 6 au 12 mars 2003)
Que s’est-il passé ?
Bernard est entré faire sa sieste habituelle. Il était 15h30. Moi j’étais au bureau, au premier étage du restaurant, alors que les enfants étaient eux à la maison. Ils avaient encore une semaine de vacances. Bastien regardait un match de foot. Comme il faisait beau, Bernard leur a conseillé de prendre l’air. Il est monté dans notre chambre et a fermé la porte à clef. Et là..je ne sais pas..il a dû broyer du noir, il n’a pas dû trouver de solution à son désarroi. Il est passé à l’acte peut-être en une fraction de seconde. Je ne comprends pas…
Dès le lendemain matin, beaucoup ont été frappés par votre immense courage, votre dignité
Vous savez, je prends quand même un tranquillisant pour dormir ! mais nous avons un établissement haut de gamme, et on se doit de rester au service de nos clients. Il faut toujours donner une belle image..
Vos convictions religieuses vous aident-elles ?
Oui, ce sont des grâces. Beaucoup de gens prient pour nous. Ces grâces ont permis que les choses se passent de façon visiblement supportable. Nous avons évidemment des moments de douleur. Bernard nous manque déjà, mais le plus dur reste à venir. Mes enfants sont très croyants, ils ont été tout de suite encadrés par les abbés et les religieuses de la Tradition qui sont leurs enseignants. Nous avons beaucoup prié, ce qui nous permet de tenir.
et vos enfants comment vont-ils ?
Berangère est une petite fille très mure, très solide. Elle est très croyante et essaie de faire au mieux pour aider tout le monde. Bastien s’exprime peu mais prie beaucoup pour que son papa monte au ciel. Quant à Blanche, elle savait que son père travaillait beaucoup et m’a dit : « Papa est mort de fatigue »
Que s’est-il passé ?
Bernard est entré faire sa sieste habituelle. Il était 15h30. Moi j’étais au bureau, au premier étage du restaurant, alors que les enfants étaient eux à la maison. Ils avaient encore une semaine de vacances. Bastien regardait un match de foot. Comme il faisait beau, Bernard leur a conseillé de prendre l’air. Il est monté dans notre chambre et a fermé la porte à clef. Et là..je ne sais pas..il a dû broyer du noir, il n’a pas dû trouver de solution à son désarroi. Il est passé à l’acte peut-être en une fraction de seconde. Je ne comprends pas…
Dès le lendemain matin, beaucoup ont été frappés par votre immense courage, votre dignité
Vous savez, je prends quand même un tranquillisant pour dormir ! mais nous avons un établissement haut de gamme, et on se doit de rester au service de nos clients. Il faut toujours donner une belle image..
Vos convictions religieuses vous aident-elles ?
Oui, ce sont des grâces. Beaucoup de gens prient pour nous. Ces grâces ont permis que les choses se passent de façon visiblement supportable. Nous avons évidemment des moments de douleur. Bernard nous manque déjà, mais le plus dur reste à venir. Mes enfants sont très croyants, ils ont été tout de suite encadrés par les abbés et les religieuses de la Tradition qui sont leurs enseignants. Nous avons beaucoup prié, ce qui nous permet de tenir.
et vos enfants comment vont-ils ?
Berangère est une petite fille très mure, très solide. Elle est très croyante et essaie de faire au mieux pour aider tout le monde. Bastien s’exprime peu mais prie beaucoup pour que son papa monte au ciel. Quant à Blanche, elle savait que son père travaillait beaucoup et m’a dit : « Papa est mort de fatigue »
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