J’ai relevé en parcourant les sites d’information quelques commentaires cocasses de lecteurs sur la crise financière. Vous noterez d’abord que j’illustre mon article avec l’image-type du trader qui se prend la tête dans les mains en voyant les cours s’effondrer sur son écran d’ordinateur. Un lecteur de Libé voit dans la «débâcle financière» une illustration de la loi de la réversibilité. Qui va payer les pots cassés ? C’est bibi. C’est le pauvre «contribuable» (j’ai remarqué en lisant le Salon Beige que le tradi aime à se présenter comme un contribuable floué, ce qui donne quelque justification à sa radinerie)…
Un certain Murex, donc, a déposé un commentaire intitulé : «le péché originel» :
«Basta. Il n'y a que chez Joseph de Maistre que l'on parle de péché originel continué ! Nous ne sommes pas responsables des fautes de nos prédécesseurs et nous ne voulons pas payer pour eux; mais malheureusement il semble que c'est bien ce qui va se produire !»
Il fallait donc cette crise pour que se vérifie aux yeux de tous l’implacabilité de la loi de la réversibilité, décrite par Maistre dans ses Soirées de Saint-Pétersbourg. De même que l’innocent expie pour le coupable, de même le «contribuable», le petit épargnant, les classes moyennes (symbole de l’innocence en langage journalistique) vont payer (au sens premier) pour les traders fous, les spéculateurs, l’incurie des gouvernants…
Dans mille ans on lira sans doute encore mon étude. C’est ce qu’on appelle dans les milieux de l’édition un best-seller à long terme.
Sur la «crise financière», je vous invite à relire mon texte sur l’Irlande. Il y a un an presque jour pour jour je partais à Dublin: Cliquez ici
Un certain Murex, donc, a déposé un commentaire intitulé : «le péché originel» :
«Basta. Il n'y a que chez Joseph de Maistre que l'on parle de péché originel continué ! Nous ne sommes pas responsables des fautes de nos prédécesseurs et nous ne voulons pas payer pour eux; mais malheureusement il semble que c'est bien ce qui va se produire !»
Il fallait donc cette crise pour que se vérifie aux yeux de tous l’implacabilité de la loi de la réversibilité, décrite par Maistre dans ses Soirées de Saint-Pétersbourg. De même que l’innocent expie pour le coupable, de même le «contribuable», le petit épargnant, les classes moyennes (symbole de l’innocence en langage journalistique) vont payer (au sens premier) pour les traders fous, les spéculateurs, l’incurie des gouvernants…
Dans mille ans on lira sans doute encore mon étude. C’est ce qu’on appelle dans les milieux de l’édition un best-seller à long terme.
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