Extrait de l’entretien de Brigitte Bardot dans Paris Match
P.M : Dans votre dernier livre intitulé « Un cri dans le silence », vous ne mâchez pas vos mots..
B.B : Ah non alors ! L’idée m’en est venue un jour où je montais vers ma maison de La Garrigue pour m’occuper de mes chèvres et j’ai soudainement réalisé que nous étions cernés par les cons…(ehhehe)
PM : Cela se passait au moins d’août
B.B : Bien sûr et j’ai eu envie d’écrire que la valeur intrinsèque et fondamentale de l’homme n’existait plus.
[…]
P.M : Vous vous en prenez à la télévision et à presque tous ses animateurs
B.B : Si vous trouvez, en voyant les programmes terrifiants de télé-réalité qui sont proposés aux téléspectateurs, toutes ces crétineries de Loft – encore un qui recommence – et autres émissions du même accabit, qu’il y a de quoi élever l’âme humaine, faîtes le moi savoir !
[…]
P.M : Vous partez en guerre contre l’islamisation de la France ?
B.B : Oui regardez le tapage quand Sarkozy demande aux femmes musulmanes de poser sans voiles pour avoir des photos d’identité. Quel ridicule ! Si on vit, si on veut vivre en France, on doit se plier aux lois de la République. Comment font les religieuses, les bonnes sœurs. ? Elles font des photos d’identité sans pousser de grands cris. Il y a une loi en France, la même pour tous.
P.M : Beaucoup, comme vous pensent que la fête de l’Aïd-el-kébir est honteuse
B.B : Et ils on raison. Il y a une technique appelée l’électronarcose qui consiste, lorsque les bêtes vont à l’abattoir, à les faire passer dans un couloir où elles prennent une décharge électrique aux oreilles, qui les commotionne sans les tuer. Car on ne peut pas effectivement saigner un animal dont le cœur ne bat pas : c’est le cœur qui pulse le sang, sinon c’est immangeable. Pourquoi continuer d’accepter qu’on égorge d’une oreilles à l’autre sans les étourdir des animaux qui mettent dix minutes à agoniser ? Cette souffrance ne me rend pas estimable ceux qui s’obstinent à la pratiquer »
Plus loin Brigitte Bardot évoque sa chapelle personnelle : « Dans « Notre Dame de la Garrigue », deux prie-Dieu, un cliché d’elle avec le pape, le dalaï Lama, le patriarche de Roumanie, et partout, ailleurs, la Vierge Marie : « J’y vais souvent, face à face, avec plein de choses, avec moi-même. Je suis assise là dans ce que j’aime être un silence. J’entends au loin la cacophonie des plages, les bateaux qui, le soir, font du bruit et la course pour avoir une place dans le port. Je pense à ces troupeaux de gens»
La fondation Brigitte Bardot
P.M : Dans votre dernier livre intitulé « Un cri dans le silence », vous ne mâchez pas vos mots..
B.B : Ah non alors ! L’idée m’en est venue un jour où je montais vers ma maison de La Garrigue pour m’occuper de mes chèvres et j’ai soudainement réalisé que nous étions cernés par les cons…(ehhehe)
PM : Cela se passait au moins d’août
B.B : Bien sûr et j’ai eu envie d’écrire que la valeur intrinsèque et fondamentale de l’homme n’existait plus.
[…]
P.M : Vous vous en prenez à la télévision et à presque tous ses animateurs
B.B : Si vous trouvez, en voyant les programmes terrifiants de télé-réalité qui sont proposés aux téléspectateurs, toutes ces crétineries de Loft – encore un qui recommence – et autres émissions du même accabit, qu’il y a de quoi élever l’âme humaine, faîtes le moi savoir !
[…]
P.M : Vous partez en guerre contre l’islamisation de la France ?
B.B : Oui regardez le tapage quand Sarkozy demande aux femmes musulmanes de poser sans voiles pour avoir des photos d’identité. Quel ridicule ! Si on vit, si on veut vivre en France, on doit se plier aux lois de la République. Comment font les religieuses, les bonnes sœurs. ? Elles font des photos d’identité sans pousser de grands cris. Il y a une loi en France, la même pour tous.
P.M : Beaucoup, comme vous pensent que la fête de l’Aïd-el-kébir est honteuse
B.B : Et ils on raison. Il y a une technique appelée l’électronarcose qui consiste, lorsque les bêtes vont à l’abattoir, à les faire passer dans un couloir où elles prennent une décharge électrique aux oreilles, qui les commotionne sans les tuer. Car on ne peut pas effectivement saigner un animal dont le cœur ne bat pas : c’est le cœur qui pulse le sang, sinon c’est immangeable. Pourquoi continuer d’accepter qu’on égorge d’une oreilles à l’autre sans les étourdir des animaux qui mettent dix minutes à agoniser ? Cette souffrance ne me rend pas estimable ceux qui s’obstinent à la pratiquer »
Plus loin Brigitte Bardot évoque sa chapelle personnelle : « Dans « Notre Dame de la Garrigue », deux prie-Dieu, un cliché d’elle avec le pape, le dalaï Lama, le patriarche de Roumanie, et partout, ailleurs, la Vierge Marie : « J’y vais souvent, face à face, avec plein de choses, avec moi-même. Je suis assise là dans ce que j’aime être un silence. J’entends au loin la cacophonie des plages, les bateaux qui, le soir, font du bruit et la course pour avoir une place dans le port. Je pense à ces troupeaux de gens»
La fondation Brigitte Bardot