Ma question dominicale est la suivante : Avez-vous communié aujourd’hui ? Si oui, l’avez-vous fait avec la foi, la dévotion requises par un tel acte qui engage à la fois le devenir du monde et votre propre salut ?…Dans Ce qui t’attend après ta mort, proposé en version PDF, Albert Frank-Duquesne nous rappelle que la manducation de l’hostie développe invisiblement en nous cette structure organique qui se manifestera dans le monde à venir comme ce «corps spirituel», céleste, configuré au corps glorieux dans lequel le Christ vit à jamais dans les cieux… Est-il possible que, sachant cela, vous ayez sacrifié la pratique dominicale à des activités futiles (glandouillage, séances tv ou dvd, surf sur internet, shopping!!)..Non...je ne peux pas l'imaginer une seconde...
« Bien que «tous les hommes doivent ressusciter dans leur corps», la résurrection dont nous parlons ici n'est promise qu'aux fidèles. C'est le privilège particulier des hommes qui se sont nourris de Jésus-Christ par la manducation de sa chair : Il les fera surgir de terre au dernier jour (Jean, 6:54) […] Telle sera la consommation de toutes choses par cette Omnipotence qui S'assujettira la création, lorsque sa victoire engloutira la mort. Et voici la dignité de l'homme, en vertu de la Rédemption promise et amorcée dès la Chute : il peut se prêter à cette rénovation, à ce parachèvement. Il en est capable, il est en mesure de s'y adapter. Quant à la «puissance de Dieu», elle consiste en ce qu'Il nous a «co-vivifiés» avec le Christ, de sorte que, d'ores et déjà, dans cette vie de faiblesse et de tentation, l'Église reçoit, par le Baptême en Jésus-Christ mort et ressuscité, le germe de la Résurrection, plus tard nourri, fortifié, développé par la foi, invigoré, stimulé, puissamment «engraissé» – c'est la langue des Psaumes ! – par la communion vitale au Corps et au Sang du Christ dans l'Eucharistie. Certes, le Christ, par sa propre Résurrection, offre à tous les hommes le passage de l' «état de mort» à la vraie Vie. Mais le Baptême, par la symbiose qu'il nous confère avec les deux natures du Sauveur – distinctes, mais vitalement, indissolublement unies – fait éclore en nous le «grain», le germe du corps glorieux. Et la réception des Saints Mystères mûrit en nous, invisiblement, cet organisme qui doit manifester un jour notre super-vie de ressuscités. Sans doute, cette conception ne se retrouve pas du tout chez St. Paul, mais, dès Justin le Martyr et St. Irénée, elle a, dans la pensée chrétienne, acquis droit de cité. L'Eglise d'Orient lui a donné, depuis dix-huit siècles, les développements les plus formels. On peut lui reconnaître au moins une haute plausibilité. »
« Bien que «tous les hommes doivent ressusciter dans leur corps», la résurrection dont nous parlons ici n'est promise qu'aux fidèles. C'est le privilège particulier des hommes qui se sont nourris de Jésus-Christ par la manducation de sa chair : Il les fera surgir de terre au dernier jour (Jean, 6:54) […] Telle sera la consommation de toutes choses par cette Omnipotence qui S'assujettira la création, lorsque sa victoire engloutira la mort. Et voici la dignité de l'homme, en vertu de la Rédemption promise et amorcée dès la Chute : il peut se prêter à cette rénovation, à ce parachèvement. Il en est capable, il est en mesure de s'y adapter. Quant à la «puissance de Dieu», elle consiste en ce qu'Il nous a «co-vivifiés» avec le Christ, de sorte que, d'ores et déjà, dans cette vie de faiblesse et de tentation, l'Église reçoit, par le Baptême en Jésus-Christ mort et ressuscité, le germe de la Résurrection, plus tard nourri, fortifié, développé par la foi, invigoré, stimulé, puissamment «engraissé» – c'est la langue des Psaumes ! – par la communion vitale au Corps et au Sang du Christ dans l'Eucharistie. Certes, le Christ, par sa propre Résurrection, offre à tous les hommes le passage de l' «état de mort» à la vraie Vie. Mais le Baptême, par la symbiose qu'il nous confère avec les deux natures du Sauveur – distinctes, mais vitalement, indissolublement unies – fait éclore en nous le «grain», le germe du corps glorieux. Et la réception des Saints Mystères mûrit en nous, invisiblement, cet organisme qui doit manifester un jour notre super-vie de ressuscités. Sans doute, cette conception ne se retrouve pas du tout chez St. Paul, mais, dès Justin le Martyr et St. Irénée, elle a, dans la pensée chrétienne, acquis droit de cité. L'Eglise d'Orient lui a donné, depuis dix-huit siècles, les développements les plus formels. On peut lui reconnaître au moins une haute plausibilité. »