J’ai effectué un court séjour à Bruxelles, comme annoncé, pour récupérer l’ensemble des textes et documents inédits de Frank-Duquesne, conservés depuis le début des années 80 par un historien belge. J’ai pris quelques photos de certains des manuscrits que lui avait confiés Julien Hermans, un médecin qui fut, dans les dernières années de sa vie, le plus proche ami de l’écrivain. Vous pouvez les découvrir ci-dessous. Vous remarquerez qu’une image de Notre Dame du Perpétuel Secours illustre la page d’ouverture du cahier figurant dans le manuscrit de la Cité sur la Montagne qui regroupe une correspondance avec des hommes d’Eglise, dont le Père Congar et Dom Clément Lialine, du monastère de Chevetogne, destinée à la publication mais restée inédite.
Dans l’époque que nous vivons, il n’a jamais été aussi impérieux de réfléchir sur la substance de l’Eglise, de saisir la profondeur de son «mystère», l’unité qui la constitue et qui, comme le note l’auteur, doit incarner, rendre manifeste ici-bas l’ineffable Unité divine, l’Unité de la Sainte Trinité. L’échec, sans doute provisoire, des négociations entre Rome et la Fraternité Saint Pie X doit nous encourager à poursuivre cet effort d’approfondissement. A la lecture de cet ouvrage consacré à l’Eglise et qui va nécessiter un important travail d’édition, nous comprenons également ce qui fait obstacle à la pleine réconciliation entre les orthodoxes et les catholiques. Le différend est d’ordre ecclésiologique et ne se réduit pas à la simple question du filioque. Il reste beaucoup de chemin à parcourir. Tout le monde parle aujourd’hui d’unité (voyez l’affaire de l’UMP par exemple, les tentatives œcuméniques au sein de l’Eglise qui ne servent souvent qu’à manifester une union de façade - et l’union n’est pas l’unité - plus proclamée que vécue, le dialogue engagée et avortée à Rome entre la FSSPX et le Vatican). Procédant de louables intentions, ces exhortations à l’unité débouchent souvent sur des dissensions qui vont en s’envenimant, des «fractures», des désunions encore plus flagrantes. Car, comme l'écrit le Cardinal Manning, cité par l'écrivain, l’unité «ne saurait jaillir de la terre, elle descend du ciel».
L’ouvrage de Frank-Duquesne recèle des pages admirables qui, je suis sûr, feront date. C’est donc à sa publication que je vais m’atteler dans un premier temps. Puis je m’attaquerai à son autre ouvrage inédit : Jésus, cet homme : phénoménologie de l’Incarnation qui s’inscrit dans la tradition franciscaine, celle de Duns Scot en particulier, mais qui, par sa manière moderne d’aborder des questions très pointues de la théologie, comme celle de la science infuse du Christ, ne peut être rangé dans aucune catégorie spécifique. Un ouvrage unique en somme. Je m’appuierai dans le commentaire de cet essai sur l’étude de Maritain, De la grâce et de l’humanité du Christ, difficilement classable également (Etienne Gilson lui reprochait de s’éloigner de la conception «classique» thomiste) et à laquelle je m’étais référé dans la troisième partie de ma recension de Métacortex de Maurice Dantec.
Tous les documents que j’ai pu acquérir ont été soigneusement classés par la personne qui les détenait jusqu’alors. Cela facilitera grandement mon travail, surtout en ce qui concerne la biographie de l’auteur. J’ai déjà diffusé un texte, assorti de commentaires dans le Fonds Frank-Duquesne. Je vous y renvoie…
Enfin sachez que depuis plusieurs années, une page du site est dédiée à Notre Dame du Perpétuel Secours. Des lecteurs fidèles ou simplement de passage y déposent des prières ou adressent leurs suppliques. J’ai soutenu ma thèse sur la Réversibilité un 27 juin, jour où elle est célébrée dans de nombreux pays du monde. Un catholique m’en avait alors signalé la signification et depuis lors, j’entretiens pour elle une vénération toute particulière.
Voici donc quelques photos d’une sélection de ces documents inédits :
Dans l’époque que nous vivons, il n’a jamais été aussi impérieux de réfléchir sur la substance de l’Eglise, de saisir la profondeur de son «mystère», l’unité qui la constitue et qui, comme le note l’auteur, doit incarner, rendre manifeste ici-bas l’ineffable Unité divine, l’Unité de la Sainte Trinité. L’échec, sans doute provisoire, des négociations entre Rome et la Fraternité Saint Pie X doit nous encourager à poursuivre cet effort d’approfondissement. A la lecture de cet ouvrage consacré à l’Eglise et qui va nécessiter un important travail d’édition, nous comprenons également ce qui fait obstacle à la pleine réconciliation entre les orthodoxes et les catholiques. Le différend est d’ordre ecclésiologique et ne se réduit pas à la simple question du filioque. Il reste beaucoup de chemin à parcourir. Tout le monde parle aujourd’hui d’unité (voyez l’affaire de l’UMP par exemple, les tentatives œcuméniques au sein de l’Eglise qui ne servent souvent qu’à manifester une union de façade - et l’union n’est pas l’unité - plus proclamée que vécue, le dialogue engagée et avortée à Rome entre la FSSPX et le Vatican). Procédant de louables intentions, ces exhortations à l’unité débouchent souvent sur des dissensions qui vont en s’envenimant, des «fractures», des désunions encore plus flagrantes. Car, comme l'écrit le Cardinal Manning, cité par l'écrivain, l’unité «ne saurait jaillir de la terre, elle descend du ciel».
L’ouvrage de Frank-Duquesne recèle des pages admirables qui, je suis sûr, feront date. C’est donc à sa publication que je vais m’atteler dans un premier temps. Puis je m’attaquerai à son autre ouvrage inédit : Jésus, cet homme : phénoménologie de l’Incarnation qui s’inscrit dans la tradition franciscaine, celle de Duns Scot en particulier, mais qui, par sa manière moderne d’aborder des questions très pointues de la théologie, comme celle de la science infuse du Christ, ne peut être rangé dans aucune catégorie spécifique. Un ouvrage unique en somme. Je m’appuierai dans le commentaire de cet essai sur l’étude de Maritain, De la grâce et de l’humanité du Christ, difficilement classable également (Etienne Gilson lui reprochait de s’éloigner de la conception «classique» thomiste) et à laquelle je m’étais référé dans la troisième partie de ma recension de Métacortex de Maurice Dantec.
Tous les documents que j’ai pu acquérir ont été soigneusement classés par la personne qui les détenait jusqu’alors. Cela facilitera grandement mon travail, surtout en ce qui concerne la biographie de l’auteur. J’ai déjà diffusé un texte, assorti de commentaires dans le Fonds Frank-Duquesne. Je vous y renvoie…
Enfin sachez que depuis plusieurs années, une page du site est dédiée à Notre Dame du Perpétuel Secours. Des lecteurs fidèles ou simplement de passage y déposent des prières ou adressent leurs suppliques. J’ai soutenu ma thèse sur la Réversibilité un 27 juin, jour où elle est célébrée dans de nombreux pays du monde. Un catholique m’en avait alors signalé la signification et depuis lors, j’entretiens pour elle une vénération toute particulière.
Voici donc quelques photos d’une sélection de ces documents inédits :